Le contrat doctoral (décret avril 2009)
Ce contrat qui remplace l’allocation doctorale est un CDD d’une durée de trois ans qui, après concours, lie le doctorant à un établissement public d’enseignement supérieur ou à un organisme de recherche. C’est donc un vrai contrat de travail ouvrant aux droits classiques du travail (formation, etc.) et qui permet (déjà) de cotiser pour sa retraite. Comme « tout travail mérite salaire », la rémunération minimale est fixée à 1676,55 € bruts mensuels pour une activité de recherche seule et à 2014,63 € bruts mensuel en cas d’activités complémentaires (enseignement type « monitorat » a concurrence de 64 équivalents TD par exemple ou information scientifique et technique ou des missions de conseil ou d’expertise pour les entreprises ou les collectivités publiques, etc.).
Il n’existe plus de restrictions pour postuler si ce n’est de ne pas être inscrit en thèse depuis plus de 6 mois au moment de la candidature.
La Convention Industrielle de Formation par la Recherche (CIFRE)
Les bourses CIFRE correspondent à un co-financement du Ministère de l’Enseignement et de la Recherche et d’une entreprise privée. Le doctorant peut ainsi développer son travail de thèse en entreprise et acquérir une première expérience dans cet environnement. Le salaire versé s’élève à hauteur de 1957 € brut mensuel et l’entreprise reçoit une subvention annuelle forfaitaire de 14000 € par an.
L’allocation fléchée / sur thématiques
Cette allocation est allouée sur des sujets prioritaires répertoriés sur le site du Ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur. Il peut également exister des allocations « Présidentielles » proposées directement par votre Université. Il faut alors qu’il y ait concordance entre le projet de thèse du Jeune Chercheur et l’appel d’offre. D’autres institutions comme les Régions proposent également des financements.
Financements privés / associatifs
Tout dépend de votre thématique. Il faut fouiller encore et encore et porter votre attention vers toutes les associations, sociétés savantes, fondations et autres qui peuvent avoir un lien (plus ou moins éloigné) avec votre projet de recherche.
Le Post-Doctorat
Comme son nom l’indique, le post-doctorat est un temps après le Doctorat. Le postdoc a une durée variable et peut s’étendre de 1 mois à 5 ans. Il peut permettre de continuer, d’approfondir sa thématique, parfois de la « réorienter » ou bien carrément d’en aborder une autre. Il permet de rencontrer d’autres équipes de recherche que celle de la thèse. Sans être « obligatoire » au sens strict du terme en vu d’un recrutement en qualité de Maître de Conférence, il apparaît de plus en plus comme un standard. En effet, le postdoc est synonyme de mobilité (départ dans un autre labo voire même à l’étranger) et donc de dynamisme mais également et surtout, d’ouverture scientifique. Le postdoc peut donc être un sérieux atout pour embrasser une carrière dans la Recherche Universitaire.
Encore une fois, un postdoc se prépare et se finance longtemps à l’avance.
Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche (A.T.E.R.)
ATER est l’acronyme pour Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche. L’ATER est donc un enseignant-chercheur non titulaire qui est embauché à durée déterminée. Les contrats sont d’une durée de 1 an renouvelable une seule fois. Ce type de contrat peut être équivalent temps-plein ou bien en temps partiel. Les postes d’ATER viennent souvent compléter un effectif d’enseignant-chercheur jugé trop faible ou bien remplacer un poste vacant temporairement. Concrètement, l’ATER doit enseigner 192 heures équivalents TD.
Les postes d’ATER sont particulièrement utile pour acquérir une expérience d’enseignement indispensable à la qualification aux fonctions de maître de conférences.
Attention, dans ce dernier cas, le poste d’A.T.E.R n’est théoriquement éligible que si la thèse est soutenue dans un délai d’un an.