Sujet de thèse :
Expérimentation d’un programme innovant d’accompagnement à l’Activité Physique Adaptée par capteurs d’activités : une étude interventionnelle randomisée. Public cible : personnes âgées de 60 ans et plus et/ou atteintes d’une affection de longue durée (ALD) ayant bénéficié d’un programme d’Activité Physique Adaptée (APA)
Laboratoire d’accueil : Laboratoire « Système Nerveux Autonome – Epidémiologie, Prévention, Ingénierie, Santé » (SNA EPIS, 4607).
Université : Chaire Santé des Ainés et Ingénierie de la prévention, Université Jean Monnet, Saint Etienne.
Entreprise d’accueil :Life Plus, Paris
Résumé sujet de thèse :
Les bénéfices de l’Activité Physique adaptée (APA) sur la morbi-mortalité en prévention secondaire et tertiaire chez les patients atteints de pathologies chroniques liées au vieillissement ne sont plus à démontrer (Paumard, 2013). Les bénéfices sur la qualité de vie et la santé globale des personnes sur le plan physique, social et psychologique sont également reconnus scientifiquement. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande une augmentation de pratique d’Activité physique (AP) et une diminution de la sédentarité pour contribuer au bien vieillir (au moins 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée / semaine).
Le maintien de la pratique physique au-delà d’un programme encadré d’Activité Physique Adapté (APA) est problématique. On observe en effet une faible observance des personnes au maintien d’une AP sur le long et moyen terme (Guiraud et al, 2012). Les principaux freins évoqués sont : le manque de structures adaptées, l’éloignement géographique, la peur du regard des autres…
De nouveaux outils numériques permettent de mesurer l’AP et de proposer des objectifs personnalisés à leurs utilisateurs. La start-up Life Plus a développé dans ce domaine, une solution d’assistance et de prévention de la perte d’autonomie sous forme de montres connectées.
L’objectif de la thèse est d’expérimenter cet outil, d’identifier les usages pour une co-construction de l’outil et d’évaluer l’observance en AP à la suite d’un programme encadré d’APA. Pour cela, une étude interventionnelle randomisée sera réalisée incluant différentes actions (liste ci-dessous, non exhaustive)
Missions :
– Veille bibliographique
– Recherche sur les paramètres pertinents, la forme physique, la fragilité, l’évolution et l’impact des programmes d’APA.
– Co-développement de fonctionnalités de mesure de l’activité physique du sujet fragile.
– Rédaction d’un protocole de recherche interventionnelle pour l’étude de l’impact de l’outil connecté et de ces ses fonctionnalités développées.
– Mise en place et suivi de l’étude.
– Analyse des résultats
– Développement d’activités de prévention et de contenus en lien avec les résultats.
– Rédaction d’articles, participation à des congrès scientifiques
Profil du candidat :
Formation initiale/qualification :
Cursus :
STAPS (filière APA), Santé Publique, Promotion Prévention Santé, Kiné, Médecin du sport, Ergothérapeute, médecin rééducateur, physiologiste…
Savoir Faire :
Rédaction de protocole
Maîtrise de gestion de projets, d’analyse de données
Travail en équipe pluridisciplinaire (ingénieurs, chercheurs, médecins, patients)
Savoir être :
Etre autonome et proactif, être force de proposition
Avoir de la rigueur, être méthodique et organisé
Candidature a envoyé à Mme Barth Nathalie avant le 6 janvier 2020 :
Nathalie.barth@univ-st-etienne.fr
